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CC 66 : ça bouge...

8 Février 2011 , Rédigé par cgt aajb Publié dans #Conventions Collectives

Le 31/01/2011, le SYNEAS a joint la fédération CGT Santé Action Sociale dans l’après-midi pour l’informer de la prochaine parution d’un communiqué de presse reprenant la communication affichée sur le site patronal (dès le 28/01 dans la soirée) et indiquer quelle était la situation quant à la reprise des négociations de la CCN 66 qui ont été interrompues le 13/07/2010.

 

Le SYNEAS dit avoir suffisamment attendu que son homologue de la FEGAPEI adhère à une proposition commune de reprise des négociations sur la base d’un nouveau texte qui n’aborderait que les classifications et les rémunérations ; apparemment cela n’a pas pu se concrétiser à ce jour mais la porte est encore ouverte.

 

Les deux organisations syndicales d’employeurs avaient récemment sollicité le ministère du travail pour initier une nouvelle commission mixte en présence d’un médiateur désigné par les services ministériels ; la réponse a été favorable, les organisations syndicales de salariés sont convoqués au ministère du travail le 14 février 2011. Le SYNEAS informe qu’il demandera à ce que les négociations aient lieu dans le cadre de l’article 3 du titre premier des dispositions permanentes de la convention (art. 3 : révision) ; un texte de base où n’apparaîtraient plus les différentes annexes conventionnelles va nous parvenir prochainement.

 

Le SYNEAS a tenu à préciser que sa priorité était la pérennité de l’existence de la CCN 66 bien que par ailleurs ait été évoquée la possibilité d’une convention collective unique du secteur sanitaire et social dans l’instance UNIFED (ce qui (dixit le SYNEAS) ne pourrait raisonnablement émerger qu’à échéance de plusieurs années) et donc il interviendrait lors de la prochaine conférence salariale afin de réaffirmer auprès des financeurs que cela ne peut se réaliser « à moyens constants ». Reste que le SYNEAS dit ne pas maîtriser pour l’heure le fait que la FEGAPEI n’ait pas accepté une démarche commune, ce qui en effet hypothèque l’efficacité d’une conclusion satisfaisante.

 

 

 

 


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