IME Saint Vigor : une drôle de cuisine....
SEMAINES D’ACTIVITE : UNE DROLE DE CUISINE…
OU COMMENT LA DIRECTION VOUDRAIT LE BEURRE ET L’ARGENT DU BEURRE !
Suppression des heures de préparation : non au travail bâclé !
L’organisation des semaines d’activité de février et d’avril a été revue en 2012 à l’initiative de la direction de l’IME. Or, depuis cette nouvelle organisation, le temps de préparation des professionnels de l’Unité Psycho Pédagogique (UPP), tel que stipulé dans la convention collective (CC66) et équivalant à un quart du temps de travail, a été supprimé lors de ces semaines. Plus exactement, des inégalités de traitement entre salariés sont alors apparues selon le groupe d’appartenance puisque certains chefs de service accordaient une partie des heures de préparation alors que d’autres n’en concédaient aucune.
La suppression de tout ou partie des heures de préparation prive les professionnels du temps qui leur est nécessaire pour réaliser les écrits, préparer et participer aux réunions, préparer les séquences pédagogiques et activités auprès des jeunes, élaborer des projets comme le réclame la Direction de l’IME. Ce que celle-ci a reconnu par ailleurs…. !
C’est une incitation, soit à négliger la qualité du travail, soit à le réaliser sur son temps personnel ! Ce n’est pas acceptable !
Fort de ce constat unanime renvoyé à la direction par les professionnels de l’UPP via les représentants du personnel, la direction a alors proposé que soient appréciés individuellement les besoins de chacun et qu’éventuellement une partie des heures de préparation soient cédées en conséquence.
Comme nous nous y attendions et en avions alerté les professionnels, cette appréciation au cas par cas, dont on se demande d’ailleurs sur quoi elle peut bien reposer, a entrainé des inégalités de traitement encore plus importantes et ne répond en rien aux préoccupations des professionnels soucieux d’accomplir leur travail dans de bonnes conditions.
La vraie raison de cette suppression
Le refus de la direction d’apporter une réponse identique à tous les professionnels n’a qu’une seule justification : éponger les heures excédentaires des salariés concernés !
En effet, les plannings individuels, en programmant des semaines de travail en deçà de 35 heures, permettent d’absorber le surplus horaire effectué à d’autres périodes. On comprend mieux dès lors que la prise en compte de ces heures de préparation puisse occasionner une telle réticence de sa part, quelle que soit la légitimité de cette demande…
Les professionnels de l’UPP, attachés à la qualité de leur travail, continuent à réclamer qu’une solution collective soit négociée et qu’un volume d’heures de préparation suffisant leur soit accordé, conformément aux dispositions conventionnelles.
La Direction n’a peut être plus les moyens de garantir « l’excellence » qu’’elle revendique. Celle-ci ne saurait en tout cas se réaliser sur le dos des salariés !
Si aucun compromis satisfaisant n’aboutissait, la direction de l’IME porterait seule la responsabilité d’une dégradation de cette situation.
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